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Les Stryges
Portrait


<== MAintenant je vais vous présentez la définition donnée par l’auteur de la BD... Définition que vous trouverez dans la préface de chacun des tomes:
Ombres
Pièges
Emprises
Expériences
Vestiges

Ombres:
Sectes et Cultes
Europe de l’Est
Pratiqué en Roumanie depuis la fin du XVII ème siècle sous l'égide de moines guerriers dissidents, le “Strigoï kult” est le seul culte connu et nommé faisant directement référence aux Stryges.
Les rites et les motivations de la secte s’inspirent directement du livre “Strigoï” qui est antérieur au culte d’environ un demi siècle seulement.
A l’origine, les réunions nocturnes avaient pour but de mettre en garde l’espèce humaine et de la “protéger” par des moyens “magiques”.
Le culte est encore vivace de nos jours dans les provinces reculées d’Europe de l’Est mais il semble qu’il ait perdu beaucoup de sa signification première.
Les membres de la secte(dont le chiffre décroît chaque année) se contentent de se réunir une fois l’an pour se lamenter de tous les maux de la terre et observer une période de jeun d’une semaine (variable selon les régions).
Amérique Latine
Plusieurs sectes sans nom et sans véritable structure existent un peu partout en Amérique Latine. Généralement, ce sont les régions les plus reculées qui sont touchées par le phénomène, souvent de minuscule villages perdus dans la montagne.
L’observation du phénomène devient inquiétante lorsqu’on visite ces différents lieux et que l’on interroge les gens au hasard. Il n’est alors pas rare d’entendre des récits vaguement similaires à plusieurs milliers de kilomètres de distance.
Dans de nombreux cas, il s’agit tout au plus de quelques paysans ayant aperçu à plusieurs reprises des vols groupés de gigantesques créatures ailées. Le phénomène ainsi observé est rapidement associé à une manifestation divine.
Des offrandes sont offertes régulièrement à l’issue de cérémonies sacrificielles, souvent au moment des semences. Ce faisant, on espère que la récolte sera fertile.
Les charognards font leur festin des animaux morts ou des victuailles déposées là et destinées à attendrir le coeur des esprit divins.
On considère généralement ces charognards comme les messagers de ces créatures, moins souvent comme leur incarnation.
Cela dit, les personnes interrogées ne donnent guère de détails sur les créatures ailées, refusent de citer les endroits où elles sont apparues, ou continuent à apparaître, et préfèrent éviter qu’on prennent des photos qu’on enregistre leurs déclarations. Sans doute par superstition.
Afrique Noire
On observe sensiblement le même phénomène en Afrique quant à la dispersion géographique de ces “sectes” dont le ciment est l’apparition de Stryges.
La grande différence entre les deux continents réside dans la façon d’appréhender le phénomène. “Adorés” d’une certaine façon en Amérique du Sud, les Stryges sont en revanche objetde répulsion en Afrique Noire.
Décrit “physiquement” de la même façon, le Stryge est ici associé au démon.
Dans certains endroits très isolés, des rituels sont fréquemment pratiqués pour repousser les forces maléfiques qui pourraient s’abattre sur la population des villages. On conjure les mauvais sorts, on se protège d’un mal inconnu.
La meilleure preuve de l’efficacité de ces rituels selon les autochtones est qu’il ne s’est jamais rien produit. On l’ignore souvent, mais beaucoup d’amulettes en circulation ont pour objet de protéger des Stryges celui qui la porte.
En revanche, aucune personne vivante parmi les centaines interrogées n’a aperçu de ses propres yeux une créature pouvant faire penser de près ou de loin à un Stryge. Il faut souvent remonter à 3 voire 4 générations d’individus pour retrouver la trace d’un témoignage à l’origine du culte en question.
Les traditions ont la peau dure. Les rites survivent.
On observera en outre que jusqu’à une certaine époque récente, de nombreuses tribus tentaient de décourager les visiteurs d’explorer certaines régions mystérieuse de leur territoire.
Pièges:
Sectes et Cultes II
Egypte
Malgré l’attrait des foules pour ses monuments colossaux et son abondante imagerie invitant au mystère, force nous est de constater que la religion de l’ancienne Egypte ne nous est que très partiellement connue. Il en vas hélas! de même pour notre sujet d’étude. Au stade actuel des recherches, seules un nombre très restreint de sectes organisées et structurées ont pu être percées à jour et recensés au nombre de celles qui nous occupent.
Le caractère profondément dualiste de l’approche du phénomène est en outre complètement original dans le cas des sectes égyptiennes. Tel Ousir(cf->Osiris), connu jadis comme Dieu de la nature(et par conséquent de la vie) et plus tard adoré par tous comme Dieu des morts, les fondateurs de ces églises microscopiques(et sans aucun lien entre elles) semblent avoir souhaité entretenir une certaine ambivalence.
Bien que les rites et les fondements diffèrent de tout ce qui a pu être dit précédemment, les sectes égyptiennes ont un point commun avec celles du reste du monde: l’absence de prosélytisme. Comme si la connaissance du phénomène exigeait une prudence extrême, ou comme si le doute était permis quant au phénomène lui-même.
Ce caractère est unique dans l’histoire de ces mouvements et apparaît paradoxal lorsqu’on compare ces sectes aux autres(Scientologie, Moon ect.) qui croient dur comme fer détenir LA vérité et cherchent à l’imposer aux autres dans cette énigmatique contrée. L’enquête se poursuit.
Reste du monde
Sans pour autant qu’ils revêtent l’ampleur et la “qualité intrinsèque” des mouvements que l’on vient d’exposer tout au long de ce chapitre, on a recensé de nombreuses manifestations apparentées au “Culte des Stryges” dans le reste du monde:
En Australie, dans les Balkans, en Grèce, et même jusqu’en Alaska et en Nouvelle-Guinée.
Les phénomènes de “sectes” ou de “cultes” n’ont en revanche jamais été observés dans des pays comme l’Angleterre, la France, L’Allemagne, les Etats-Unis, la Chine ou le Japon. Cette absence remarquable n’exclut cependant pas l’existence et la “persistance” du phénomène des Stryges. Il est fort probable que son approche revête simplement d’autres formes. Il est en effet tout à fait imaginable que des mélanges et des amalgames se soient produits au cours des siècles. On peut facilement imaginer que sous l’influence successive de diverses religions, ces cultes primitifs se soient pliés à l’apport d’éléments nouveaux pour survivre, et aient ainsi subi de profondes transformations. Au fil des âges, des cultes plus récents ont pu supplanter celui des Stryges. Citons au passage ceux qui constituent certainement les deux plus célèbres variantes: Le satanisme, très répandu, et toujours en vigueur à l’heure actuelle en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que les cérémonies vaudou pratiqués de nos jours encore dans de nombreuses îles.
Mais si la démonolâtrie reste apostolat métaphysique et religieux, offrant a ces adeptes une imagerie traditionnellement obscène et grotesque, elle se détourne du même coup de l’hallucinante réalité du phénomène des Stryges, le repoussant toujours plus loin, jusqu’aux frontières de l’oubli.
Dans un tout autre domaine, plus moderne que les précédents, notre honorable société est une parfaite illustration d’une forme dérivée de rassemblement d’individus unis dans un but unique et inaltérable: celui de la lutte.
Nous pouvons donc affirmer de manière certaine que d’autres sectes existent à travers le monde et que d’autres cultes sont célébrés dans des endroits où la magie n’a pas encore subi le joug des sciences modernes. Il ne nous est en revanche pas possible d’en dresser une lise exhaustive ni un panorama complet tant les premières sont nombreuses et les seconds différents.
De plus, il est parfois délicat de faire la part des choses entre ce qui révèle véritablement du phénomène des Stryges et ce qui n’en n’offre qu’un pâle avatar.
Nous avons préféré exposer dans ces pages que ce que nous considérions à juste titre comme représentatif d’un fait établi et fort répendu, inquiétant et fort peu connu du grand public.

Emprises:
Mythe et Réalité
L'apport du Vampire et de la tradition roumaine
Etudié de manière isolée, en dehors de tout contexte, le phénomène des Stryges apparaît comme le fruit d’un délire fantasmatique et paranoïaque.
Ceux qui, à l’inverse, essaient de maintenir ce mythe dans un contexte purement magique, de le cantonner à un ensemble de superstitions et de croyances simplistes ou de comprendre des origines en se bornant à étudier les sombres rituels païens qui s’y rattachent, ne font que réduire le problème. Telle est la double difficulté de cette étude. Et de la lutte qui en découle.
Avec son fameux mythe du Vampire, le folklore roumain nous livre toutefois un certain nombre d’éléments constructifs, à même de nous aider à appréhender le phénomène.
En effet, si l’on s’abstient de prêter foi aux divagations et à la mesquinerie paysanne qui pousse tout un chacun à voir dans son voisin un être démoniaque (1) et un redoutable jeteur de sorts, on trouve dans la tradition roumaine d’innombrables témoignages de “manipulations” des esprits par des créatures non humaines.
L’être néphaste appelé “Strigoï” (Sorcier) est défini comme un être non vivant manoeuvré par un Ennemi(en général un démon). Malgré l’horreur qu’il inspire à la population qui cherchera à tout prix à le détruire et à l’empêcher de nuire ( autant pour la sécurité des vivants que pour pour le repos eternel de l’âme du malheureux Strigoï), le Strigoï n’est jamais déclaré responsable des actes terrifiants qu’il commet. On admet communément qu’une volonté supérieure le pousse à être mauvais, à mal agir.
En procédant à des analyses et à des rapprochements, il apparaît clairement que cet Ennemi puisse être identifier comme à un Stryge.
Autre exemple: pour se débarrasser définitivement d’un Vampire, la tradition roumaine rapporte qu’après l’avoir démenbré, il faut brûler séparément chacun des morceaux. Sans cette opération, si un seul morceau demeurait intact, le Vampire pourrait se reconstituer et recommencer à persécuter les vivants.
Comment ne pas reconnaître dans cette description les étonnantes propriétés des Stryges face a la combustion(cf-> “l’effet Phénix”)? N’est-ce pas troublant de constater une fois de plus la proximité des croyances liées aux Vampires et des faits consignés sur les Stryges?
Concernant un autre mythe, celui de la Sirène cette fois, il est en outre à noter que le verbe “a striga” signifie “crier” en roumain.
Encore une référence au verbe, à la parole, au fameux “chant” dont la légende nous souffle qu’il faut se prémunir.
(1) Sont considérés comme "Strigoï" les enfants non baptisés, les sorciers, les maudits, les excommuniés, les morts subitement, les pendus, les noyés, les suicidés, ceuxsur les cadavres desquels sont passés des animaux, ceux qui sont nés coiffés, les 7e enfants d'une famille, les chauves, les roux, les personnes ayant les yeux bleus, les somnambules, ceux qui souffrent de difformités physiques ou encore les enfants illégitimes, malheureux petits êtres qui, fruit d'une union délictueuse ou incestueuse, sont enfantés en cachette puis assassinés par l'un des deux parents avant d'être enterrés nuitamment. La liste est encore longue et n'est que le reflet d'une époque cruelle où violence et persécution étaient monnaie courante et souvent liées a la stupidité des hommes, à la jalousie, à la mesquinerie, à la peur de l'inconnu, et au reget de la différence. Tant il est vrai qu'on attribue plus facilement son malheur à l'autre, celui qui est censé posséder des pouvoirs surnaturels, plutôt qu'à des causes naturelles ou à sa propre incompéténce.

Expériences:
Mythe et Réalité II
Homère et les sirènes
Si l’on sait bien peu de choses sur la nature des origines des Stryges on peut en revanche affirmer qu’ils sont la source d’inspiration de deux mythes fondamentaux: celui de la Sirène(dont il épousent plus ou moins la forme antique) et celui du Vampire(dont ils possèdent certaines caractéristiques). Si ces deux créatures abondent dans la littérature mondiale et occupent une place de choix dans la liste des fantasmes humains, c’est parce-qu’elles sont intimement liées au sang, au sacrifice, au savoir ultime et, par conséquent, au destin et aux origines de l’humanité. Sans toutefois y apporter de réponse, les Stryges semblent ainsi souffler à l’homme ses interrogations fondamentales:
”Qui sommes-nous? D’où venons nous? Où allons-nous? Et pourquoi sommes nous là?”
Dans un passage de son Odyssée, Homère évoque des êtres ailés et les nomment pour la première fois Sirènes. Sommes-nous en présence des mêmes créatures?
L’apparence des Sirènes de l’Antiquité rappelle trop celle des Stryges pour laisser place aux doutes. Homère précise en outre que "quiconque les écoute meurt”.
Ulysse de fait alors attacher au mât de son navire pour les entendre sans risquer de succomber. Les Sirènes s’adressent aux humains en ces termes: ”Viens ici! Viens à nous! (..)
Viens écouter nos voix(...)
Jamais un noir navire n’a
doublé notre cap sans ouïr les
doux airs qui sortent de nos lèvres(...)”
Nul ne sait où Homère a entendu parler des Sirènes mais son texte fait explicitement référence à la beauté de leur chant. Dans cet autre extrait, on est toutefois tenté de penser que la force de leur envoûtement réside moins dans la forme que dans le contenu de ce chant:
”Puis on s’en va content et riche en savoir, car nous savons les maux, tous les maux que les dieux(...) ont infligés aux gens(...) et nous savons aussi tout ce qui se passe sur la terre féconde.”
Cette théorie semble se confirmer à la lecture du De Finibus de Cicéron:
”Ce n’est ni la douceur de leur voix, ni leur chant qui retenait les navigateurs, mais l’assurance qu’elles savaient beaucoup.”
Le philosophe sceptique Antochius d’Ascalon affirme pour sa part que les Sirènes promettent la “Connaissance Parfaite”.
Lorsque l’on sait le sort qui attend celui qui a le malheur de prêter l’oreille à leur melopée, on est en droit de s’interroger sur le sens caché de cette promesse...


Vestiges:
Rêves et Réalité
une race mystérieuse
Affirmer que les Stryges ont toujours su préserver leurs secrets est un euphémisme. Jamais une espèce ne s’est tenue aussi longtemps hors de notre portée. Malgré ses assauts répétés contre le genre humain, cette race mystérieuse s’est toujours située à la lisière de nos sociétés, en marge de notre conscience, agissant pourtant inlassablement, dans l’ombre, ourdissant notre perte.
Une aura de terreur
Insaisissables, les Stryges n’ont pas, à notre connaissance, de véritable berceau. Ils ne construisent pas de ville, ni le moindre abri, n’érigent aucun monument. La surface du globe est leur territoire. Certaines légendes affirment que les Stryges se réunissent cycliquement par groupes de sept ou neuf aux sommets des montagnes, autour d’austères pics rocheux. Mais on ne peut ici parler d’habitat au sens strict du terme. Ces endroits - qui évoquent plutôt des lieux de sinistres rendez-vous - sont souvent inaccessibles à l’homme.
Mais le plus souvent, ce sont les hommes qui, effrayés par la proximité de ce terrifiant voisinage, abandonnent les terres occupées par ces monstres.
D’autres légendes situent leurs repaires dans de profondes cavernes souterraines, en des endroits secrets et nocturnes. Par extension, certaines sources attestent que les Stryges connaissent l’emplacement des gisements et autres richesses enfouies dans les sous-sols (pétrole, fer, or ect.). Selon ces mêmes sources, ceux qui tirent profit des ces richesses leur doivent leur réussite et sont leurs débiteurs.
Si l’on peut sans conteste accorder crédit à ces deux thèses, il nous apparaît toutefois évident que de tels êtres ne demeurent pas éternellement aux mêmes endroits. Les Stryges agissent en nomades. Ils voyagent à travers le monde et le temps, laissant derrière eux une aura de terreur, de mystère et de légendes.
Des créatures maudites
Pourquoi cette fuite infinie? La réponse est à glacer le sang. Les Stryges sont des créatures maudites, projetées entre deux mondes, celui de la vie et celui de la mort. Ils se situent quelque part entre le matériel et l’immatériel.
Entre l’être et le non-être.
Cette terrifiante vérité nous conduit inéluctablement à une non moins terrifiante conclusion: Pour subsister en tant qu’être matériels et spirituels, les Stryges ont besoin de nourriture physique et métaphysique. Or, si la source de la première nous est totalement inconnue à ce jour, la seconde en revanche semble se trouver dans l’esprit humain! De là, l’absolue nécessité pour ces créatures d’absorber non pas le corps ou le sang des hommes comme il est souvent fait allusion dans les mythes et légendes, mais plutôt la substance psychique de leurs victimes. Agir sur la volonté des gens revient à leur dérober une partie de leur essence. Et c’est de cela dont se repaissent les stryges.

Tout ce texte est en préface de chacun des tomes énoncés, et revient entièrement à la propriété de l’ouvrage
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